Fénelon François
ARCHEOLOGIE
En Charente, des chercheurs du CNRS ont identifié des dents humaines dans des restes de repas de grands carnivores datant de 40.000 à 50.000 ans. Leur digestion partielle a rendu leur identification difficile mais il paraît désormais indéniable que les grands carnivores appréciait la chair humaine… y compris quand des Néandertaliens anthropophages avaient commencé le travail…
La découverte d’un fragment de mâchoire fossile en Israël repousse d’au moins 50.000 ans la date à laquelle les hommes modernes seraient partis d’Afrique. Ces travaux nous renseignent aussi sur les croisements entre Homo sapiens et d’autres espèces humaines au Proche-Orient.
Les plus anciens fossiles humains découverts hors d’Afrique sont aujourd’hui ceux du site de Dmanisi, en Géorgie, âgés d’environ 1,8 million d’années.
Une très longue lacune chronologique sépare les fossiles des Hommes qui ont peuplé Java il y a près de 800 000 ans de ceux que l’on retrouve ensuite. Ces derniers, couramment appelés Hommes de la Solo, apparaissent comme une forme dérivée, tardive du taxon Homo Erectus. Ils sont datés du Pléistocène supérieur (entre 140 000 et 50 000 ans environ selon les chercheurs et selon les méthodes de datation mises en œuvre sur les sites et sur les fossiles).
PALEONTOLOGIE
Une équipe de chercheurs vient d’annoncer la découverte des restes fossilisés du plus vieux plésiosaure connu à ce jour. Cette nouvelle espèce fascinante prouve, pour la première fois, que ces animaux existaient au Trias.
Un nouveau cas très rare de dinosaure piscivore a été découvert en Mongolie. Halszkaraptor escuilliei déroute les chercheurs car l’animal, proche des vélociraptors de Jurassic Park, ressemblait aussi à un manchot avec un cou de cygne. Il possédait aussi des plumes.
Nos lointains ancêtres mammifères appréciaient la vie nocturne. Puis, certains d’entre eux au moins se sont aventurés dans la lumière du jour, profitant pour cela, selon une récente étude scientifique, de la disparition des dinosaures.
En 2009, la découverte d’empreintes d’un dinosaure gigantesque, à Plagne, dans le massif du Jura, avait été annoncée par le CNRS, donnant lieu à une importante couverture médiatique. Plusieurs campagnes de fouilles ont été menées, de 2010 à 2012, par le laboratoire de Géologie de Lyon, mettant au jour la plus longue piste de dinosaure sauropode actuellement connue au monde.
La course poursuite entre un T-Rex et le 4×4 transportant Jeff Goldblum est l’une des scènes cultes du film Jurassic Park. Pourtant, des chercheurs britanniques affirment aujourd’hui qu’elle est totalement irréaliste. En effet, selon leurs simulations, l’impitoyable dinosaure n’était tout simplement pas capable de courir à plus de 20 km/h.
Une sorte de gros lama à trompe a longtemps prospéré en Patagonie puis a disparu, avec d’autres cousins, durant la dernière période glaciaire. Depuis leur découverte par Darwin, ces ongulés sud-américains ont déconcerté les taxinomistes. Des chercheurs ont enfin pu analyser un peu d’ADN d’un fossile de Macrauchenia patachonica et sont parvenus à retrouver un cousinage avec les chevaux.
Un nouveau genre de dinosaures carnivores a été identifié en Patagonie, une région de l’Argentine. Bien que pas vraiment parent des T-Rex, il possédait, comme eux, une paire de bras très atrophiés, terminés chacun par deux griffes. Il semble donc que ces caractères étranges soient un exemple de convergence évolutive.
Des géologues australiens de l’université de Wollongong ont découvert les traces d’une activité microbienne dans une roche groenlandaise vieille de 3,7 milliards d’années, soit 200 millions de plus que les roches australiennes et sud-africaines sur lesquelles avaient été découvertes les plus anciennes traces de vie à ce jour. En forme de minivagues, ces « stromatolites » seraient issus de bactéries vivant au fond des mers. Reste à savoir si ces roches sont effectivement d’origine biologique, un point crucial encore sujet à controverse parmi les spécialistes.
Où et quand les chiens primitifs sont-ils apparus ? Ces questions taraudent la communauté scientifique depuis longtemps. Des résultats obtenus par une équipe de recherche internationale et publié dans Science pourraient bien mettre fin à cette interrogation. En s’appuyant sur des indices archéologiques et en comparant l’ADN de 60 chiens préhistoriques avec celui de centaines de chiens modernes, les chercheurs en sont arrivés à la conclusion que le meilleur ami de l’Homme était apparu lors de deux évènements distincts : en Europe de l’Ouest il y a 15 000 ans, puis dans l’est de l’Asie il y a 12 500 ans. Ainsi, nos amis canins seraient issus de deux populations de loups sauvages différentes dont certains individus auraient été progressivement domestiqués. Par la suite, suivant les migrations humaines, les chiens orientaux seraient arrivés en Europe où ils auraient en partie remplacé la population autochtone. Certaines races comme le chien de traineau du Groenland et le husky sibérien sont le résultat d’un mélange entre les deux lignées.
Notre cousin, l’homme de Neandertal, a vécu suffisamment longtemps pour connaître des climats variés. Deux sites français ont été étudiés pour comprendre comment il réagissait au changement climatique et s’il savait s’y adapter. Si l’on en croit les résultats d’une étude parue dans Journal Human Evolution, sa capacité d’adaptation était bien réelle. L’étude a consisté à analyser les os d’animaux découverts dans deux grottes autrefois fréquentées par des Néandertaliens dans le sud-ouest de la France, à Pech de l’Azé IV et Roc de Marsal. L’étude porte sur les marques de boucherie retrouvées sur les ossements, montrant comment les carcasses de cerfs, de rennes et de chevreuils ont été découpées et traitées pour en extraire la viande. Il apparaît que durant les périodes froides, les os étaient beaucoup plus fracturés que durant les périodes tempérées. Cela traduit probablement la nécessité d’utiliser la moindre parcelle de nourriture. Dans ces périodes froides, les os des phalanges étaient brisés, soit pour en extraire la moelle, soit pour être bouillis dans de l’eau pour faire des bouillons gras. Pour les auteurs de l’étude, il s’agirait peut-être d’un indice quant aux difficultés rencontrées par Néandertal pour survivre durant les périodes de glaciation de la fin du Pléistocène, raison possible de sa disparition.
Contactez-Nous
goracy.gilles@wanadoo.fr
Mob : 06 37 07 68 81
Adresses
Siège social :
Association CRISTAL
Chez le Président
20 rue du Château d'Eau
77130 SAINT-GERMAIN-LAVAL
Adresse postale :
Association CRISTAL
20 rue du château d'eau
77130 SAINT GERMAIN LAVAL
Infos CRISTAL
Association loi de 1901
SIREN 401 504 006 00016
Code APE : 9499 Z